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    Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
    Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

    Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
    Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
    Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
    Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

    Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
    Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
    Comme ceux des aimés que la Vie exila.

    Son regard est pareil au regard des statues,
    Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
    L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

    *+*Paul Verlaine*+*

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    axcuHIYgS8MUღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ L*OMBREღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ 
    Quand l'Ombre menaça de la fatale loi,
    Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.
    ღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ L*OMBREღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ
    Luxe, ô salle d'ébène où, pour séduire un roi
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n'êtes qu'un orgueil menti par les ténèbres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa foi
    ღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ L*OMBREღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ
    Oui, je sais qu'au lointain de cette nuit, la Terre
    Jette d'un grand éclat l'insolite mystère
    Sous les siècles hideux qui l'obscurcissent moins.
    ღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ L*OMBREღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ
    L'espace à soi pareil qu'il s'accroisse ou se nie
    Roule dans cet ennui des feux vils pour témoins
    Que s'est d'un astre en fête allumé le génie.
    ღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ L*OMBREღ҉ღ✽¸.• •.¸✽ღ҉ღ

    *+*Stéphane Mallarmé*+*

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    Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
    Son vol éblouissant apaisait la tempête,
    Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
    - Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?

    Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
    Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
    Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
    - Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -

    Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
    S'éteignait ... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
    Où l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.

    Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
    Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -
    Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,

    Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
    Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
    Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
    Les astres à travers les plumes de ses ailes.

    *+*Victor Hugo*+*

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